5 conseils pratiques en éclairage acoustique

5 conseils pratiques en éclairage acoustique

Pourquoi marier luminaire et outil acoustique? C’est l’opportunité de combiner deux éléments essentiels, en plus d’ajouter à l’esthétique de l’espace. Bruit et luminosité sont intimement liés: ils ne peuvent être négligés pour assurer le confort de l’usager. Le défi, c’est qu’il existe une multitude de solutions à considérer. Stacy Chevrette, Directeur Régional chez Eureka Lighting, propose 5 astuces principales pour développer les bons réflexes afin de mieux contrôler l’acoustique de votre espace.

Bien positionner les luminaires

Le luminaire acoustique aura moins d’impact s’il est directement fixé à la surface. Il est préférable de laisser un léger décalage par rapport au mur ou au plafond afin de capter plus efficacement les ondes sonores qui y rebondissent.

«Par exemple, dans le cas d’une suspension, on suggère de laisser de 18" et 24" d’espace entre le luminaire et le plafond pour optimiser l’impact acoustique. C’est particulièrement vrai lorsque les panneaux sont installés à l’horizontale», ajoute Stacy Chevrette.

Évaluer le format le plus approprié

De façon générale, un luminaire de grand format donnera de meilleurs résultats acoustiques qu'un autre plus petit.

«Nous cherchons à capter le plus d’ondes sonores, peu importe leur provenance», indique le spécialiste. L’idée est donc d’avoir un maximum de surface de contact. «Comme les tuiles acoustiques, les tapis et les partitions disparaissent des bureaux au profit de grandes fenêtres et de surfaces dures, les luminaires offrent maintenant une solution acoustique complémentaire. Pour que ce soit efficace, de façon imagée, rappelons-nous qu’une petite lampe dans un grand espace ne fera qu’une légère différence.»

Considérer les données techniques

«Même si à première vue deux produits peuvent sembler identiques, ce n’est pas nécessairement le cas!» Stacy Chevrette explique que plusieurs caractéristiques peuvent influencer la performance acoustique d’un matériau. «La composition de la matière utilisée, le procédé de fabrication ou l’épaisseur du panneau, par exemple, influencent la performance en fonction du contexte.»

Le Coefficient de Réduction de Bruit (NRC en anglais) et le niveau d’absorption à différentes fréquences (Hz) peuvent varier significativement d’un modèle à l’autre. Pour évaluer si la solution est adaptée au projet, il est possible de demander des résultats de tests de laboratoires indépendants aux fournisseurs.

Oser les solutions non électrifiées

«Croyez-le ou non, il existe des produits en éclairage qui n’ont pas de source lumineuse!», rigole Stacy Chevrette.

Opter pour des suspensions ou des murales sans les composants électriques représente une façon créative de réduire la réverbération du son dans une pièce, tout en créant une signature originale à un projet. Cette approche permet de réduire le coût unitaire des produits et d’obtenir des accessoires feutrés qui s'harmonisent au reste du décor.

Créer des colonnes acoustiques

L’utilisation de luminaires ayant des structures « vides » ou « creuses » peut aussi améliorer l’efficacité acoustique. En effet, les ondes sonores parvenant à traverser le premier « mur » de feutre seront ensuite emprisonnées à l’intérieur de l’appareil. C’est une solution pertinente en mode suspension ou plafonnier.

«L’acoustique représente une valeur ajoutée aux luminaires», conclut Stacy Chevrette. « On peut s’amuser à découvrir différentes solutions, tout en gardant en tête que le but premier est d’offrir un éclairage agréable, confortable et approprié à l’espace.»

Pour plus de renseignements sur les produits Eureka Lighting ou pour en connaître davantage sur l’éclairage acoustique, contactez l’agence en éclairage edp, en collaboration avec qui l’article a été rédigé. Contact: David Chhiv - dchhiv@edpinc.ca.

Crédits photo: Eureka Lighting, couverture Eric Laignel