ACT: « Un atelier de design c’est un peu comme une fourmilière, l’énergie du groupe est importante. »

ACT: « Un atelier de design c’est un peu comme une fourmilière, l’énergie du groupe est importante. »

Depuis janvier 2019, ACT design est devenu ACT design architecture. Alain Thibodeau fort de son expérience de 25 ans à la tête d’ACT design s’est uni à Maxime Gagné, architecte. Le tandem, spécialisé dans le marché immobilier du multilogement et le résidentiel haut de gamme, connait depuis un an une importante croissance, doublant son équipe alors même que débutait le confinement. Relevant le défi de la gestion d’une équipe en télétravail, le duo partage avec Index-Design les clés de sa belle année.

I.D. / Comment a débuté votre collaboration?

M.G. /  Alain et moi sommes voisins. On a commencé à discuter ensemble, puis décidé de faire un premier projet, et un deuxième, et au bout d’un an nous avons voulu officialiser notre collaboration.

Alain Thibodeau et Maxime Gagné.

I.D. / Qu’est-ce qui fait la force et le succès d’ACT?

A.T. / C’est certain que l’ajout de l’architecture à notre branche a contribué à notre expansion. L’expertise de Maxime en architecture et la mienne en design est une valeur ajoutée.

M.G. / Nous sommes tous les deux impliqués dans tous les projets et la ligne n’est pas toujours définie, je m’intéresse au design donc je collabore parfois à cette partie du processus. Nous proposons des services complets et intégrés en architecture et en design, de la conception à la construction, tout en gardant une taille d’entreprise plus petite que celle nos concurrents. Cela permet d’offrir à nos clients la présence d’un associé du début à la fin.

A.T. / Oui, nos clients apprécient cette qualité de service. Ça va être la même personne qui va faire le suivi du dossier pendant tout le temps du projet, parfois pendant plus d’un an.

PROJET L'ASSOMPTION. Situé dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, il comprend 195 unités en copropriété réparties sur 12 étages avec mezzanines. Le concept architectural mise sur une articulation, un traitement et une matérialité qui visent à assurer une composition dynamique, créer un effet de contraste et offrir une porosité à la façade.

I.D. / Quels sont les défis à relever en tant que nouvelle entreprise?

A.T. / Nous avons les défis que connaissent toutes les jeunes associations de partenaires: gestion de la paperasse et autres, mais la transition s’est faite relativement naturellement. Nous avons des objectifs partagés avec Maxime et nous avons une belle équipe. Le défi reste toujours de croître tout en gardant une échelle humaine. Il faut apprendre à déléguer.

M.G. / Les défis sont essentiellement logistiques. Depuis le télétravail forcé par la pandémie, nous avons engagé 6 nouveaux employés et n’avons pas eu l’occasion de travailler tous ensemble au bureau. Cela amène son lot de défis en termes d’intégration et de cohésion à maintenir à distance. Notre culture d’entreprise n’est pas hiérarchique, notre équipe est au centre de tout. Nous pensons au retour au bureau lorsque nous pourrons nous le permettre avec deux équipes en alternance.

A.T. / Oui, notre métier n’est pas évident à distance. Un bureau de design c’est un atelier de travail où l’énergie du groupe est importante, à l’image d’une fourmilière. Il y a un besoin d’être en contact et une présence physique qui n’est pas là en ce moment.

 

I.D. / Justement comment se passe le travail d’équipe?

A.T. / La communication est très importante. Notre équipe est jeune et nous avons à cœur de travailler avec eux sur le long terme. Leur santé mentale et physique nous tient à cœur. Nous avons des projets d’envergure alors nous veillons à ne pas trop leur mettre de pression, et cela passe parfois par une discussion avec le client.

 

I.D. / Quels sont les projets à venir ?

ACT / Nous avons un projet locatif de design intérieur au centre-ville d’un million de pieds carré. Sur la Rive-sud, un projet de 1000 unités. Nous faisons aussi des projets plus petits en résidentiel. Avec la pandémie, plus de gens veulent investir dans des résidences secondaires, et nous apprécions l’échelle plus humaine et familiale. Nous aimons avoir cette variété de projets.

PROJET GWL. Situé au cœur du centre-ville de Montréal, ce nouveau développement résidentiel locatif comporte deux tours de 36 et 45 étages. L’ensemble se situe sur le site d'un ancien collège jésuite. Empruntant à l’iconographie de l’ancien collège, le design révèle une habile fusion de styles et un mélange de références classiques et modernes. Les espaces intérieurs raffinés, généreux et invitants offrent un clin d'œil historique et représentent un produit distinctif dans le marché résidentiel locatif.